Au moment ou Bruno Peyron approchait de San Francisco, battant le
record de la traversée du Pacifique Nord détenu par Steve Fossett, les autorités australiennes dépêchaient une équipe de secours à bord d'un C-130 (et les Français devaient en faire de même) vers le lieu ou le ballon de l'aventurier milliardaire s'était abîmé dans le Pacifique.
Dans l'après-midi, au 9e jour de sa 4e tentative de tour du monde en ballon sans escale, l'Américain, 54 ans, avait cessé d'émettre et déclenché la balise de détresse de son Solo Spirit. Tard hier soir, un satellite l'a repérée, à mi-chemin (800 km) des côtes d'Australie et de Nouvelle-Calédonie. «Nous avons un relevé de position très crédible. C'est important», a commenté Joe Ritchie, coordinateur des secours. La mer étant calme, le bateau le plus proche, un bâtiment néo-zélandais qui se trouvait à environ 320km du signal devait arriver sur zone vers 2 heures du matin (heure de Paris).
Alan Blount, directeur de mission au PC course situé à l'université Washington de Saint-Louis (Missouri), a estimé qu'il était probable que l'enveloppe du ballon ait été endommagée par la foudre alors que des orages sévissent dans la région. «Tout dépend à quelle vitesse il est tombé», a-t-il précisé. Les responsables du PC course ont ajouté que la nacelle-capsule de Fossett pouvait flotter un certain temps, même si elle n'est pas étanche. Elle est également équipée d'un radeau de survie et d'une combinaison de survie étanche. Steve «peut rester dans l'e