Metz envoyé spécial
«Cette rencontre contre le HJK Helsinki, c'est le fil du rasoir», confie Joël Muller, un sourire crispé en coin. L'entraîneur de Metz sait que de l'issue du match de ce soir (défaite 1-0 il y a deux semaines), retour du tour préliminaire de la Ligue des champions, dépend une bonne partie des ressources mentales de son effectif. Car, à ce jour, le club lorrain semble à la recherche de son football. Depuis la reprise, en effet, Metz a disputé quatre rencontres toutes compétitions confondues, a subi trois défaites pour un nul et a encaissé cinq buts sans en inscrire un seul. Un bilan qui rend les jambes cotonneuses? «Non. On a manqué de réussite au Havre et contre Marseille en championnat, commente Frédéric Meyrieu, un des piliers de l'équipe, les résultats pourraient donc être différents. C'est vrai que notre match d'Helsinki a été très mauvais. Mais comme physiquement, nous sommes plus affûtés, je ne stresse pas. Il n'y a vraiment pas de problème en ce moment. Un manque de finition seulement.» L'international belge Danny Boffin, milieu droit, appuie son coéquipier. «Notre état d'esprit est bon. Il nous reste juste à remporter une belle victoire. Et puis, on ne peut pas perdre son niveau de jeu en trois mois.» Enfin, malgré l'optimisme ambiant, comment oublier l'aller à Helsinki? «Dès les premières minutes, on a vu que c'était le genre de match que l'on n'avait pas l'habitude de jouer, analyse Muller. Le rythme était très lent. Au pire, on devait faire