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FOOT. Les promus lorientais sont venus battre le PSG au Parc des Princes La bonne pêche des Merlus

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publié le 31 août 1998 à 8h37

PSG-Lorient en D1, l'affiche était inédite, à défaut d'être grand

format. Les 41 000 spectateurs du parc des Princes attendaient un polar musclé et prestement emballé. Patatras. La victoire 2-1 sur le fil du modeste promu a viré au thriller sanglant. Les Merlus épinglent en effet, pour cette quatrième journée de championnat, leurs premiers scalps dans leur découverte de l'élite. Après deux défaites et un match nul, Christian Gourcuff, l'entraîneur de Lorient ­ pressenti un temps pour remplacer le tamdem Bats-Ricardo à Paris ­, peut se rasséréner. «Cette victoire nous fait du bien sur le plan comptable et pour le moral, dit-il. Car nous faisions de belles parties, mais le doute s'installait.» Pour les Parisiens, le revers semble plus anecdotique. Du moins le laissent-ils entendre. «Le PSG n'est pas au niveau d'un leader du championnat, clame Charles Biétry, le président cuvée 1998-99. L'équipe a seulement quatre semaines d'existence. Elle n'est pas à l'abri de déconvenues.» CQFD. Alain Giresse, l'entraîneur, ne va guère plus loin: «Le groupe a encore besoin de construction pour passer au travers des mailles d'un match piège ("). Le collectif bafouille.» En effet: deux victoires et deux défaites, ça fait légèrement désordre pour l'un des plus gros budgets du championnat. Plus grave: la manière dont les joueurs du PSG ont conduit leur rencontre face aux Bretons peut laisser songeur. Maître de son destin en première mi-temps, l'effectif parisien renouvelé aux deux tiers cette s