Les petites Frenchies s'américanisent. Sur douze en lice à l'US
Open, six ont franchi le cap du deuxième tour. Et il n'est pas impossible qu'une moitié survive aux combats du troisième tour. Quart de finaliste en Australie début 1998, la 17e mondiale, Sandrine Testud, ne fera pas partie du lot. Vendredi en effet, elle a essuyé les frappes du dernier vainqueur de Wimbledon et deuxième mondiale, la Tchèque Jana Novotna. Résultat: 56 minutes et un raide 6-2, 6-3. «Elle a fait un match presque parfait, a dit Testud. On sent qu'elle a changé depuis Wimbledon et qu'elle a plus confiance qu'avant.» «Elle a déjà battu des joueuses bien mieux classées avant, a renvoyé Novotna. Je me méfiais. Mais mon coup droit a bien tenu et j'ai fait la différence au filet.» A court d'arguments, Testud rentre donc bredouille de ce sixième face-à-face. Elle ne poursuivra pas sa progression ascendante à Flushing Meadow, qui l'avait vu depuis 1993 gravir un à un les tours jusqu'à arriver en quart de finale l'an passé. A l'inverse de son aîné, Nathalie Dechy, 64e mondiale, a franchi (6-4, 6-4) l'obstacle attendu que constituait l'Espagnole Gala Leon Garcia (deux rangs au-dessus d'elle dans la hiérarchie). Pour sa troisième venue sur la surface rapide new-yorkaise, Dechy réalise ainsi son meilleur parcours dans les quatre tournois majeurs. Il devrait, selon toute logique, s'arrêter là. En huitième de finale, elle affrontera la numéro un mondiale, la Suissesse Martina Hingis. A moins que cette dernièr