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Libération

Formule 1. Quatorzième Grand Prix de la saison, dimanche, en Italie. Jean Alesi, maudit de Monza

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publié le 11 septembre 1998 à 11h40

La F1 accélère avant le 14e grand prix de la saison, dimanche à

Monza. Hier, Michael Schumacher (Ferrari) et David Coulthard (McLaren) se sont serré la pogne et ont posé pour la photo, quinze jours après leur accrochage en Belgique. Ralf Schumacher, libéré par Jordan, lorgne sur Williams. Et Jordan en profite pour embaucher l'Allemand Frentzen, qui rejoint donc Damon Hill.

Monza envoyé spécial Lors des quatre dernières éditions du Grand Prix d'Italie, Jean Alesi a couvert pas moins de 87 tours en tête, mais jamais le bon. Il en rendrait volontiers 86 pour un seul petit dernier tour passé au commandement, celui qui permet de franchir l'arrivée en vainqueur. Avec 501 kilomètres parcourus à l'avant du peloton sur le circuit de Monza, soit l'équivalent d'un Grand Prix trois quarts, l'Avignonnais aurait mérité de s'imposer au moins une fois. Mais comme le démontre son palmarès, Alesi n'a jamais trouvé de petit arrangement avec la chance. En 1994, alors chez Ferrari, il s'est contenté de caresser un rêve sans vraiment l'apprivoiser. «Pour moi, c'était le week-end absolu. Aux essais, j'améliorais mes temps à chaque tour. J'étais porté par le public et j'ai fait la pole. En course, la voiture était vraiment super et je contrôlais la situation en tête.» Jusqu'au ravitaillement, fatal. «La boîte de vitesses a cassé. Quand j'ai repassé la première, toutes les dents se sont bouffées en un éclair. C'était fini. J'ai cru ressentir une énorme décharge électrique.» Alesi devait connaître pi