Le feuilleton du dopage dans le vélo ne connaît pas un jour sans
rebondissement. La publication des déclaration faites aux policiers par les coureurs de Festina après leur exclusion du Tour avait déjà beaucoup secoué la Vuelta qui se dispute en ce moment autour de l'Espagne. Avant-hier, la tourmente changeait d'âne en allant se poser sur l'équipe Cofidis. Un de ses coureurs, le Français Philippe Gaumont, étant sous le coup d'une procédure de sanction après avoir été contrôlé positif à la nandrolone lors du grand prix du Midi Libre, Cofidis lui a demandé d'abandonner la Vuelta.
Propos menaçants. Hier, les révélations étant suffisantes pour étayer l'intrigue du feuilleton, l'heure était venue d'un retour sur l'épaisseur psychologique des personnages. Par exemple Richard Virenque. Lors des tout premiers épisodes, après que le directeur de l'équipe eut reconnu l'existence d'un système de dopage organisé, le leader des Festina avait longuement crié son innocence, avant d'accepter en larmes et en direct de se retirer du Tour de France. Le coureur français n'a toujours rien avoué, mais cette fois-ci c'est le président de la Fédération française de cyclisme qui l'accable. Daniel Baal, en visite à la Réunion, a déclaré à la presse locale que Richard Virenque lui avait tenu des propos menaçants lors d'un entretien téléphonique. Au lendemain de la décision du président d'ouvrir une procédure disciplinaire, Richard Virenque lui aurait déclaré: «Je vais vous salir personnellement, et j'a