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Libération

Tennis. Il s'est qualifié sans forcer pour les demi-finales de l'US Open. Sampras se cherche un vassal

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publié le 11 septembre 1998 à 10h51

New York envoyé spécial

En ces jours où les Etats-Unis se battent un peu de la raquette (de tennis) et se passionnent beaucoup pour la batte (de base-ball), Pete Sampras ne souhaitait rien tant qu'affronter Andre Agassi en quart de finale de l'US Open. Le n°1 mondial, qui souffre visiblement du faible impact de son sport, estimait que ce remake de la finale 95 ­ victoire de Sampras sur Agassi pour la dernière rencontre entre les deux hommes dans un tournoi du grand chelem ­ «serait électrique du point de vue du public, des médias. Et ce serait formidable». Las: Agassi sorti par Kucera, Sampras n'a eu «que» le grand Slovaque de 1,88 mètre, au visage long et anguleux, très démocratie populaire, à se mettre sous la raquette. «Faire le job.» La tête de série n°1 a sorti la tête de série n°9 en trois sets (6-3, 7-5, 6-4). Mais l'ambiance n'y était pas. Le central Arthur-Ashe, balayé par un vent à congeler les hamburgers, avait connu son heure d'excitation lors du match précédent, un quart de finale somptueux entre Venus Williams et Arantxa Sanchez (lire ci-contre). Contre un adversaire qui l'avait éliminé en quart de finale à l'Open d'Australie et qu'il considère comme l'un des meilleurs relanceurs du circuit, Sampras a juste «fait le job» en un peu moins de deux heures: cinq breaks réussis sur quatorze, treize aces, des «agressions» inspirées sur les secondes balles de Kucera, quelques smashs à creuser le court et des poings serrés après les points importants. Mais aussi un pat