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Libération

F1. Schumacher l'emporte et rejoint Hakkinen au classement.Ferrari a pris Monza

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publié le 14 septembre 1998 à 9h35

Grand Prix d'Italie, 14e épreuve du championnat du monde

1. Michael Schumacher (All/Ferrari); 2. Eddie Irvine (Irl/Ferrari); 3. Ralf Schumacher (All/Jordan-Mugen Honda); 4. Mika Hakkinen (Fin/McLaren-Mercedes); 5. Jean Alesi (Fra/Sauber-Petronas); 6. Damon Hill (G-B/Jordan-Mugen Honda).

C'est un petit clin d'oeil du ciel. A peine la cérémonie du podium terminée, alors que les milliers de spectateurs de Monza scandent encore les noms de Schumacher et Ferrari, quelques grosses gouttes s'écrasent sur le paddock italien. De quoi faire sourire l'Allemand qui, cette fois, n'a pas eu besoin de la pluie, alliée traditionnelle, pour bâtir son succès. Comme Schumacher en a pris l'habitude, il a répondu présent alors que McLaren connaissait une absence. Le pilote allemand a tour à tour bénéficié de l'abandon de David Coulthard, moteur cassé alors qu'il était en tête, et des ennuis de freins d'Hakkinen pour rejoindre ce dernier au classement du championnat du monde.

Départ raté. Un renversement de situation que le tifoso le plus optimiste n'aurait osé imaginer juste après le départ de ce 14e grand prix de la saison. Alors qu'il espérait profiter de sa première pole position de la saison pour s'échapper en tête, Schumacher rate complètement son envol. Avec son agressivité habituelle, il tente bien de contenir Hakkinen, qualifié derrière lui, mais le Finlandais s'infiltre. Pire, Coulthard se jette dans le sillage de son leader et Schumacher doit même laisser passer Irvine pour ne pas risque