Pal (Andorre) envoyé spécial
Le soleil brille sur les sommets pyrénéens et l'actualité cycliste bat son plein sur le Tour d'Espagne. Depuis le Tour de France, on sait que le coureur ne se compose pas d'un cuissard et d'une casquette. On sait qu'il possède une langue et, pour peu qu'on sache le confesser, il se montre bavard. Il est toutefois prudent de pas trop blaguer avec ces choses-là. Le coureur est très ombrageux. Mais la Vuelta n'est pas le Tour de France. La déflagration du mois d'août sur le Tour a déclenché ici quelques réactions anti-françaises. Le dopage? C'est l'affaire de la France et il est bon de ne pas mélanger le linge de maison. Les tracas hexagonaux sont passés sous silence. Un véhicule intercepté par les douanes françaises? Trois lignes qu'il faut chercher en bas des quotidiens. C'est déjà presque trop pour un spray de Ventoline et une pommade contenant des corticoïdes. Voilà ce qu'on dit. Et que l'on n'y revienne plus.
Vitrine cassée. Toujours donc cette affaire Festina que l'on a sur les lèvres. La Vuelta ne tire pourtant pas grande gloire des ennuis du Tour, car l'épreuve a toujours un peu peiné a faire le poids avec la Grande Boucle. Mais voilà, le Tour est sur le flanc. La belle vitrine est à terre. Telle est aujourd'hui sa réputation et celle du cyclisme avec. La Vuelta n'est pas une gentille course. Elle est même rude. Elle tient à sa particularité toute récente, car le cycliste s'y sent en sécurité. Pas que les routes soient mal balisées. Les Pont