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Libération

Lens s'arrache à la machine ArsenalEn Ligue des Champions, Vairelles égalise face aux Anglais dans les arrêts de jeux (1-1).

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publié le 17 septembre 1998 à 9h53

Dans Ligue des Champions, il y a champions. Pour le titre mondial,

c'est déjà pris. Pour le pompon continental, Lens comptait bien tenir son rang. C'est raté. Arsenal, hier, a failli dépiauter d'entrée la chair fraîche qu'il restait aux sangs et or. 20 h 45. Ça démarre hardi. Lens retrouve des couleurs (marine hier) pas si sépia. C'était la saison passée, et Lens subjuguait par son volontarisme, son énergie. Les gars du nord jouaient les feux follets, ouvraient des brèches, allumaient des mèches. Nouma, Vairelles ou Smicer se multiplient, les attaquants se soustraient à leurs gardes-chiourmes, Lens additionne les pénétrations. Pour autant, Arsenal est loin d'être mou du genou. A l'arrière, la défense, jamais en infériorité numérique, bétonne. Devant, les Gunners font parler la poudre à la moindre occasion. Berkamp n'oublie pas qu'on attend pas mal de lui. Le Néerlandais n'aime pas voyager. S'il refuse de pointer le museau dans le moindre avion, il prouve qu'il sait naviguer dans la surface adverse. Il s'engouffre dans l'axe, ose des passements de jambes à faire pâlir ce qu'il reste du Bolchoï. Sympa, la défense nordiste laisse pas mal d'espace.

Le jeu s'équilibre. Vivant, alléchant, pétillant. Neutralisation? Face à face, deux coaches atypiques et diamétralement opposés. D'un côté, Daniel Leclercq, ex-tenancier de rade, aussi généreux que fidèle à ses principes. De l'autre, Arsène Wenger, ex-prince monégasque, aussi stoïque que flegmatique. Au fur et à mesure que le jeu se d