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Libération

Française des jeux: Madiot réfute le dopageLe directeur de l'équipe cycliste se défend de dénoncer ses coureurs.

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publié le 22 septembre 1998 à 10h12

Le double vainqueur de Paris-Roubaix et actuel directeur sportif de

l'équipe la Française des jeux a démenti, hier, avoir reconnu que certains de ses coureurs se seraient dopés à l'EPO. Marc Madiot réagissait aux informations parues dans le Parisien. Selon le quotidien, le Mayennais, entendu par le SRPJ de Lille en juillet dans le cadre de l'affaire Festina, aurait déclaré aux enquêteurs: «Je n'étais pas au courant au départ. Et si dopage il y a, je n'y suis pour rien. Le dopage dans mon équipe n'est pas organisé. Certains de mes coureurs ont leur médecin personnel. C'est pourquoi nous étions équipés d'une centrifugeuse, afin de pratiquer nous-mêmes des contrôles sanguins.» L'ancien champion ­ extrêmement remonté ­ précisait de son côté à Libération, hier en fin de journée, qu'il n'avait jamais rien dit de tel: «J'ai dit aux policiers que je ne pouvais pas nier l'existence de l'EPO dans le milieu, c'est très différent. C'est facile de reprendre des bribes de phrases et de les sortir de leur contexte.» Marc Madiot évoque le milieu cycliste qui n'est fait que de jaloux: «On m'avait prévenu. Fais gaffe, qu'on m'avait dit, il y a des types qui vont te mettre des bâtons dans les roues! D'ailleurs, j'ai la conviction que des lettres anonymes sont parvenues à la police.» Très fâché. Le directeur sportif réfute tout en bloc: «On n'a jamais acheté d'EPO, ni d'hormones de croissance. Je le jure. J'aurais été le roi des cons de mettre en péril la vie de mon équipe. Car ici, à la Fran