Coup de théâtre? Ou nouveau coup d'épée dans l'eau? Selon le
quotidien Le Parisien, le judoka Djamel Bouras ne serait pas positif à la nandrolone, un stéroïde anabolisant, mais à la norandrostenediol. Or, avant d'être interdit en France en début d'année, le dopant en question était autorisé au moment du contrôle, à l'automne 1997. Résultat: il n'y aurait donc eu, de la part du champion olympique suspendu un an ferme (jusqu'au 2 octobre), ni dopage ni volonté de dopage. L'avocat de la défense s'appelle Claude-Louis Gallien, président de la Commission nationale de lutte contre le dopage (CNLD). Etrange. Et éthiquement flou, venant de la part d'un homme qui prend position à retardement contre sa propre commission, qui avait condamné Bouras" Hier, d'ailleurs, Gallien a fait marche arrière (lire interview ci-dessous). Et renvoie à une lettre du 25 mai 1998, où il tenait un autre discours. Le même, selon lui. Gallien estimait alors que Bouras «a été soumis à un traitement par un ou des produits de nature exogène (extérieur), dont la nandrolone». Il explique que les résultats «ne laissent subsister aucune ambiguïté. ["] Il n'y a pas confusion». Mise au point. Il revient aussi sur le seuil fixé par le CIO de 2 nanogrammes par millilitre, qui avait à l'époque provoqué un joli écran de fumée et une bataille de spécialistes plus ou moins experts. «La conclusion pour moi est clair: [dans le cas de Bouras], le seuil décisionnel défini par le CIO est dans toutes les hypothèses très large