Le deuxième tour des Coupes d'Europe a été moins souriant pour les
cinq clubs français en lice. Bègles et Colomiers en voyage au pays de Galles ont en effet pu vérifier que, si le rugby de la principauté ne va pas fort, il mord encore. Bègles sans saveur. Pour Bègles, il semble que toutes les situations soient inextricables. Depuis le début de la saison, les Béglo-Bordelais bégaient un genre de rugby sans saveur, sans ambition et jusqu'à présent sans débouché. La semaine dernière, pour leur premier match en Coupe d'Europe, ils avaient pu se rendre compte de la distance qui les sépare du Stade français, qui, même en début de saison, joue vite et enchaîne les temps et les formes de jeu. Ce week-end, face aux Gallois de Llanelly, beaucoup moins ambitieux, ils ont été distancés 22-10 dans un match beaucoup plus traditionnel, comme l'indique le score à trois essais, deux pour le vainqueur, un pour le vaincu. Du coup, Bègles n'est pas du tout sûr de participer à la fête française que l'on prévoyait pour les phases finales de la Coupe d'Europe.
Colomiers malheureux. Colomiers, qui s'est incliné à Pontypridd 32-27, n'a pas vécu du tout la même histoire, puisque le vaincu a marqué cinq essais contre deux seulement à son vainqueur. Mais les Columérins ont péché en permettant à l'ouvreur gallois Neil Jenkins de passer six pénalités sur sept tentées. Les joueurs français, distancés à la mi-temps (23-10), ont été sanctionnés à chaque incursion des Gallois dans leur camp alors qu'ils menai