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MOTO. L'Australien décroche chez lui son 5e titre d'affilée en 500 cm3. Doohan, empereur des gros cubes

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publié le 5 octobre 1998 à 13h24

«Avec cinq secondes et demie d'avance à cinq tours de la fin, je me

suis dit: ramène simplement la machine à la maison, et j'ai ralenti un peu.» En décrochant hier son cinquième titre mondial d'affilée à l'issue de l'avant-dernier Grand Prix moto de la saison, l'Australien Michael Doohan entre définitivement dans la légende de la catégorie des 500 cm3. Son adversaire le plus dangereux au classement général du championnat du monde, l'Italien Massimiliano Biaggi, n'a terminé que huitième à plus de 14 secondes sur le circuit de Phillip Island, près de Melbourne (Australie).

Parti en position de pointe, Doohan a pris le commandement de la course dès le premier tour et l'a contrôlée de bout en bout, ne laissant aucune chance au Néo-Zélandais Simon Crafar (2e sur Yamaha) ni à l'Espagnol Alex Criville (3e sur Honda). «J'avais la pression ce week-end, comme toujours quand je cours en Australie, a déclaré le vainqueur. C'est mon Grand Prix. Remporter le titre mondial chez moi en Australie, je ne pouvais rêver mieux.»

En dépit d'un abandon sur casse mécanique dès la première course de la saison à Suzuka, au Japon, et de deux chutes (à Madrid et en République tchèque), le pilote de Brisbane a nettement survolé l'année moto. Même si la disqualification de Biaggi pour non-respect d'un panneau lui ordonnant de s'arrêter au stand (stop and go), lors du Grand Prix de Catalogne, lui a donné un fier coup de pouce.

Doohan est désormais le seul «dauphin» de l'Italien Giacomo Agostini, la référence