Lens-Panathinaïkos: 1-0
But de Wagneau Eloi (80e) Les Lensois ne s'attendaient sûrement pas à revenir en tête de la poule E de la Ligue des champions le public lensois non plus. Le stade Felix-Bollaert, qui était archi-comble pour recevoir Auxerre samedi dernier en championnat, laisse voir d'immenses tribunes désertes balayées par une pluie fine. Comme si le public ch'ti n'avait pas encore tout à fait réalisé qu'être champion de France n'était pas une fin en soi: encore faut-il faire bonne figure la saison suivante dans la prestigieuse Ligue des champions. Après deux matchs nuls contre Arsenal et Kiev, l'équipe de Daniel Leclercq sait elle qu'elle doit s'imposer pour préserver ses chances de disputer les quarts de finale? Tandis que le Panathinaikos déplore trois blessés de marque , Lens affiche pour la première fois de la saison une infirmerie déserte. L'affaire s'annonce au mieux.
Tony Vairelles met du coeur à l'ouvrage sur chaque ballon, récupérant à tout-va. L'attaquant paraît toujours au bord de la rupture, comme si l'accélération seule lui permettait de tenir debout. Il obtient le premier corner de la partie, mais rate sa reprise quand une erreur de Josef Wandzik, le gardien athénien, lui remet le ballon dans les pieds. Les actions sont lensoises, mais le coeur sang et or ne suffit pas. C'est tout juste si le fameux public local s'arrête de chanter une minute pour siffler l'arbitre qui refuse un but de Pascal Nouma, pourtant nettement hors jeu. Dominé pendant dix petite