Avec sa victoire 1-0 sur les Grecs du Panathinaïkos, mercredi à
Lens, le champion de France en titre rejoint Arsenal en tête du groupe E de la Ligue des champions, n'occupant la deuxième place qu'à la différence de buts.
«Adversaire frileux». «La manière importe peu. En Ligue des champions, l'essentiel, c'est de gagner», se félicitait le soir même son président, Gervais Martel. L'entraîneur Daniel Leclercq, qui savourait ce bonheur mérité de disputer l'élite des compétitions européennes, a, lui, reconnu que la victoire avait tenu à un fil. «C'était plus dur que je ne le pensais. J'avais mis un schéma en place qui aurait pu mieux fonctionner. On est allé les chercher, mais j'aurais aimé qu'on soit un peu moins timide.» Critiqué sur son choix de défense à trois, l'entraîneur a justifié sa stratégie: «J'ai choisi cela en fonction de notre adversaire, toujours frileux en déplacement, a fortiori dans le Nord!» Daniel Leclercq, qui estime que ce groupe est très ouvert, après le match nul d'Arsenal, leader de la poule tenu en échec à Wembley par Kiev, prend manifestement goût à cette compétition qu'il n'avait connue que comme joueur à Marseille. «C'est extraordinaire. L'ambiance est particulière. Je suis en costume cravate, mais je n'ai qu'un mot d'ordre: être ambitieux.» Le prochain match à Athènes promet d'être chaud. «Le climat ne nous sera pas favorable, mais le déplacement est intéressant.» Tout juste espère-t-il que l'auteur du but de la délivrance, Wagneau Eloi, gardera la