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Libération

FOOT. Les Sang et Or subissent leur première défaite en Ligue des champions. Lens tombe sur l'os Panathinaïkos

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publié le 5 novembre 1998 à 15h55

Panathinaïkos-Lens 1-0

But pour Panathinaïkos: Vokolos (53e).

Lens avait une honnête chance, hier soir, de prendre seul la tête de la Ligue des champions. Les Français avaient plus d'arguments pour gagner chez les Grecs du Panathinaïkos que les Anglais d'Arsenal face aux Ukrainiens de Kiev. Le seul problème, c'était les Grecs, qui n'ont pas donné pour rien leur nom à l'arithmétique. Car eux aussi, à mi-parcours des matchs éliminatoires de la Ligue des champions, avaient une chance de terminer bien classés pour aller plus loin.

Courants d'air. Alors ils ont fait vite, et cependant assez brouillon. Ils ont commencé par récupérer un maximum de ballons au milieu du terrain et mis beaucoup de courants d'air dans la défense lensoise, qui n'en pouvait plus d'essayer de se dégager, en vain. Mais, comme on dit chez les spécialistes, les joueurs du Panathinaïkos avaient du mal dans la finition. C'était un coup trop haut, un coup trop à droite, un coup trop de l'autre côté, et un coup pas assez fort. Le tout a fait, au début, une addition de corners qui sont une manière pudique de souligner qu'une domination est stérile.

Et ce qui devait arriver arriva. C'est-à-dire pas grand-chose, sinon que les Grecs se mirent à dominer de plus en plus loin des buts lensois. Ça donnait de beaux gestes techniques, mais de match de football emballant, point.

Les Lensois n'avaient visiblement pas pour consigne d'attaquer, aussi bien leurs contre-attaques n'avaient guère de conviction. Ils étaient à la merci