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TENNIS. Kafelnikov a gagné en 8e de finale, Kucera s'est incliné.Les deux K du jour à Bercy

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publié le 6 novembre 1998 à 16h00

Kafelnikov, Kucera, deux K contraires. Ce n'est jamais une bonne

idée de faire une double faute. D'autant moins bonne quand vous menez 5-3, avantage, dans le troisième set en 8e de finale de votre premier Open de Paris. Karol Kucera, 24 ans, grand blond au visage tourmenté et à la cheville caparaçonnée, sert donc pour le match contre Philippoussis. Le Slovaque, longtemps considéré comme un honnête joueur sans plus, est l'une des révélations de l'année, qu'il a commencée à la 25e place mondiale.

Double faute fatale. Miloslav Mecir, ancien artiste de la balle jaune, qui l'entraîne depuis un an et demi, en a fait un demi-finaliste de Grand Chelem (en Australie cette année) et l'un des dix meilleurs mondiaux. De son coach, que l'on surnommait «le Chat», Kucera a la fausse nonchalance, le jeu imprévisible et les coups de griffe venimeux. Il est aussi l'un des meilleurs relanceurs du circuit. ça tombe bien, il rencontrait, hier, l'un des serveurs les plus puissants, Mark Philippoussis. Kucera met un bon set avant de retourner les missiles de l'Australien. Mais, quand son oeil et son bras se coordonnent, il s'envole. Remporte le deuxième set 6-4 et mène donc 5-3 dans le troisième. Il sert donc pour le match: double faute. Une deuxième puis une troisième donneront le jeu à Philippoussis, puis les quatre suivants et le match. Tricoteur. C'est parfois une bonne idée de tenter un retour sorti de nulle part. Surtout quand on est mené 5-4, 40-30 au troisième set. Que l'on a en face de so