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Libération

Dopage. L'avocat de l'équipe cycliste a admis que l'expertise incriminait des coureurs. TVM: la défense confirme, le parquet reste muet

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publié le 11 novembre 1998 à 16h18

Le parquet de Reims, où est instruite l'affaire TVM, s'est refusé

hier à tout commentaire sur les révélations du journal le Parisien, selon lequel les résultats des analyses auxquelles ont été soumis, le 28 juillet, six coureurs de l'équipe hollandaise TVM à Albertville, pendant le Tour de France, sont formels. Quatre des six coureurs seraient chargés à l'EPO. Et tous auraient consommé divers produits dopants comme des corticoïdes, des anabolisants et des hormones de croissance. «Ma hiérarchie, étonnée par la précision des fuites, m'a demandé de ne confirmer ni d'infirmer les informations parues», nous déclarait hier Philippe Laumosne, substitut du procureur de la République, qui se bornait à indiquer que la juge Odile Madrolle procéderait bientôt à de nouvelles auditions. Les trois autres coureurs de l'équipe néerlandaise qui avaient quitté le Tour avant la perquisition d'Albertville (Laurent Roux, de Jongh et Knaven) avaient subi des analyses fin août. Là encore, ces trois cyclistes s'avéreraient positifs, selon le rapport d'expertise de 200 pages transmis à Reims à la fin de la semaine dernière. De plus, certains des neuf coureurs auraient également consommé des produits stupéfiants. L'un d'eux serait positif au cannabis tandis que trois auraient pris des amphétamines. Le parquet de Reims modifie une fois de plus sa stratégie de communication dans cette affaire qui s'était fait voler la vedette, en pleine Grande Boucle, par Festina. Hier, pourtant, Me Joost Van Mierlo, l