Rome envoyé spécial
Pendant les débats sur la loi antidopage en France, les descentes continuent en Italie. La police des finances a effectué mardi une nouvelle perquisition dans les locaux d'Acqua Cetosa, l'ex-laboratoire officiel, à Rome, aujourd'hui fermé. Des caisses de documents ont été saisies. Mieux: le registre comptable, où sont consignés des stupéfiants (cocaïne, morphine et opium) trouvés dans un réfrigérateur du labo, a été retrouvé au domicile d'un ancien employé. Il aurait été «emporté par inadvertance», révèle la Gazzetta dello Sport. Etau. Le coup de gueule lancé en juillet par l'entraîneur de l'AS Roma Zdenek Zeman, qui avait dénoncé le «foot livré aux pharmacies», continue d'éclabousser instances et dirigeants du sport italien. Ça a commencé avec l'implosion du Comité olympique national italien (Coni). Puis la démission et la mise en examen de son président Mario Pescante (avec celles du sulfureux professeur Conconi et de son élève Ferrare, metteurs au point de l'EPO). Enfin, le labo a été verrouillé pour avoir faussé les résultats de contrôles. L'étau se resserre ces jours-ci: le juge Guariniello, à Turin, a décidé de passer au peigne fin les contrôles médicaux des footballeurs de ces vingt dernières années. Et la ministre des Sports, Giovanna Melandri, promet un projet conséquent avant Noël. Du coup, le football, sport roi, continue à vivre un véritable règlement de comptes, ainsi résumable: pour ou contre Zeman. Un match à distance oppose deux ennemis h