France-Australie: 21-32
Deux essais pour la France: Lombard (23e, transformé), Carbonneau (36e). Trois pénalités: Lamaison (3e, 11e, 30e). Trois essais pour l'Australie: Wilson (6e), Bowman (13e), Kefu (40e, transformé). Cinq pénalités: Eales (27e, 58e, 64e, 68e, 71e).
On peut bien dire ce qu'on veut, en sport, le plus souvent le meilleur gagne. C'est bien pour ça que les Wallabies ont battu les Français samedi au Stade de France 32 à 21. C'est une courte victoire et c'est dans l'espace délimité par l'adjectif qu'il faut chercher le sens de la formule qui revenait sans arrêt chez les joueurs et les entraîneurs après: «Il y avait la place de gagner ce match.» La place était petite. La différence n'était certainement pas dans la supériorité physique des Australiens. Jamais on ne vit les Français outrageusement bousculés, obligés de courir derrière un incendie de pinède où le feu imprévisible sauterait de place en place jusqu'à tout consumer. Comme on disait autrefois, les avants ont tenu et les trois quarts aussi, mieux qu'espéré.
Erreurs défensives. Il y eut deux grosses erreurs de défense collective où les Français oublièrent leur habileté, que l'on pensait maintenant coutumière, à tisser le rideau défensif, et une grosse faute de plaquage. Cela fit trois essais. Sur celui de Kefu, le troisième ligne centre qui s'échappe d'une mêlée, on pourra certes constater que l'Australien est dur à arrêter. On peut aussi bien conclure qu'au rugby d'aujourd'hui, quand le premier plaquage