Lyon envoyé spécial
C'était un temps où la France était encore loin, très loin, d'avoir gagné la Coupe du monde. Alain Caveglia n'était qu'un petit Lyonnais qui râpait ses fonds de survêt' sur les travées du stade Gerland. Un gone que fascinaient les stars de l'Olympique lyonnais des années 70, comme le «petit prince» Chiesa, ou Lacombe, buteur format poche, qui va devenir le meilleur marqueur de tous les temps en première division (255 buts).
C'est un automne qui suit la première victoire de la France en Coupe du monde 1998. Caveglia est le capitaine d'un Olympique lyonnais, entraîné par Bernard Lacombe, qui reçoit aujourd'hui les Belges de Bruges en huitièmes de finale aller de la Coupe de l'UEFA. Il a 30 ans, dispute sa neuvième saison en première division. Il y plante 90 buts. Record parmi tous les joueurs en activité dans le championnat de France: «J'ai un peu réussi un rêve d'enfant en revenant dans ce club où j'ai effectué mes premiers pas de supporters et où j'ai été formé.» Regret. Alain Caveglia, c'est un grand type à la chevelure poivrée-salée, aux joues creuses, à la barbe de deux jours qui dit: «Si je n'avais pas fait du foot? Eh bien, j'aurais fait du foot"» Qui, quand il ne joue pas au foot, «s'occupe de stages de foot pour les enfants au sein d'une association que j'ai montée avec Franck Gava, mon ancien partenaire de l'OL». Un footballeur donc. Et un bon. Dont son entraîneur dit à France Football: «Avec lui à trente mètres du but, il peut toujours se passer q