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Libération

FOOT. Bordeaux, Lyon et Marseille bien placés en 8es de finale de la Coupe de l'UEFA. La passe de trois est en vue

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publié le 25 novembre 1998 à 15h03

Monaco-Marseille: 2-2

Buts pour Monaco: Trezeguet (18e sur pén), Giuly (56e). Pour Marseille: Pires (9e), Camara (39e) Chaud devant pour la première confrontation franco-française de tous les temps en Coupe d'Europe. Des buts (4), des cartons jaunes (10), des rouges (2); des coups de sang, de poing et de pied, et parfois de génie. La rencontre Monaco-OM, si elle a quelquefois menacé de tourner à la bataille de rue, a aussi eu des allures de combat des chefs. Sans vainqueur, même si le fameux «match nul à l'extérieur» semble plutôt favorable aux Marseillais.

Le stade Louis-II est copieusement garni, c'est rare et ça suffit à gonfler des Monégasques au bord de la crise. Ils ne mettent pas plus de trois minutes à se créer leur première occasion sur un coup franc de Léonard que sort joliment Porato. Le problème des hommes de Tigana se situerait plutôt derrière. A la 9e minute, un cafouillage de trop offre un ballon à Maurice qui n'en espérait sans doute pas tant et sert Pires qui bat Barthez du pied droit. A la 39e, Léonard se troue et Camara hérite d'un ballon dont il ne rêvait certainement pas. Il le glisse entre les jambes de Barthez. Heureusement pour Monaco: entre ces deux erreurs, Blanc a commis une faute dans sa surface, provoquant un pénalty transformé par Trezeguet. En deuxième mi-temps, l'arbitre belge donne frénétiquement du carton. Ce qui pourrit singulièrement l'atmosphère. Giuly a égalisé à la 56e minute, d'un beau tir du droit, mais on retiendra surtout des embryo