Usine à gaz, mode d'emploi. Les responsables de l'Union européenne
de foot (UEFA) pouvaient difficilement faire simple pour garder dans leur giron les gros clubs du continent tentés par l'aventure d'une Superligue privée, aux risques sportifs minimaux et aux profits maximaux. Mais là, ils se sont surpassés dans le compliqué.
Convoqués hier à Lausanne, les présidents des 51 fédérations européennes se sont pourtant montrés globalement favorables à la réforme des Coupes d'Europe que le comité exécutif de l'UEFA devrait entériner les 10 et 11 décembre. La Ligue des champions new look se disputerait à 32 clubs (contre 24 actuellement), répartis pour la première phase en huit poules de 4. Le tenant du titre, les champions et vice-champions des pays les mieux classés à l'indice UEFA actuellement: Italie, Allemagne, l'Espagne, France, Pays-Bas et Angleterre seraient qualifiés d'office, ainsi que le champion du Portugal, de Grèce et de la République tchèque.
Les troisième et quatrième des championnats d'Italie, d'Allemagne et d'Espagne, le troisième de France, des Pays-Bas et d'Angleterre entreraient au troisième et dernier tour de qualification. Les champions des autres pays, ainsi qu'un certain nombre de vice-champions, s'escrimeraient pour leur part dans deux premiers tours de qualification. Le premier concernerait 22 clubs. Le deuxième réunirait les 11 qualifiés et 17 autres équipes. Et le troisième intéresserait les 14 rescapés et 18 autres formations. Après ce marathon, les 1