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Libération

Dopage. Des informations contradictoires circulent sur les résultats des analyses. intoxication autour du cas Virenque.

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publié le 28 novembre 1998 à 15h26

Si l'affaire Festina était un feuilleton, ce serait un modèle du

genre, et Richard Virenque serait son héros, même malgré lui. Vendredi matin, l'entourage du coureur faisait savoir que les analyses, effectuées à la demande du juge Keil en charge de l'instruction au tribunal de Lille, l'innocentaient totalement. Le soir, une source proche de l'enquête citée par l'Agence France-Presse assurait que ces mêmes analyses effectuées sur les neuf coureurs de l'équipe Festina lors du dernier Tour de France cycliste établissent qu'ils ont tous pris des produits dopants. Et, donc, Virenque aussi.

Pourtant, l'agent de Richard Virenque assurait à Libération que le coureur tenait ses informations officiellement au titre de partie civile. Me Collard, avocat de Virenque, était hier injoignable, mais une autre partie civile, Me Mauriac, conseil de la Fédération française de cyclisme, s'étonnait de ne pas avoir eu communication des mêmes éléments. Il n'est pas dans les moeurs du parquet en effet de privilégier une partie civile plutôt qu'une autre.

Aveux. L'affaire Festina a commencé le 8 juillet, la veille du départ du Tour de France, quand le soigneur de l'équipe, Willy Voet, a été intercepté à la frontière belge au volant d'une voiture Festina contenant une grosse quantité de produits interdits et notamment de nombreuses doses d'EPO (1). Le 17 juillet, le directeur sportif de Festina, Bruno Roussel, expliquait aux policiers que son équipe pratiquait le dopage organisé et planifié, notamment