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Libération

Ski nordique. La Coupe du monde débute ce week-end en Norvège. Le saut français cherche à remonter la pente.

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publié le 28 novembre 1998 à 15h26

Une nouvelle ère du saut débute ce week-end à Lillehammer (Norvège)

avec deux épreuves de la Coupe du monde disputées sur le tremplin olympique de 120 m. Depuis les maigres résultats des Français aux JO de Nagano en février, le saut à ski a connu la tempête avec une intersaison houleuse qui a écarté Franck Salvi, entraîneur charismatique mais dérangeant. Depuis l'inoubliable victoire en Coupe du monde de Nicolas Dessum à Sapporo en 1995 (l'unique pour le saut tricolore), l'équipe de France n'a pu que flirter avec le podium, avec une énorme déception en 1997 lors des championnats du monde de Trondheim. Cette fois-là, l'énigmatique Didier Mollard était rentré frustré, abandonnant ses rêves dans un dernier envol.

Depuis, les choses n'ont plus jamais tourné rond, forçant la direction technique nationale à intervenir. Exit Salvi. Arrivée de Gérard Colin, un ancien sauteur, chargé de redonner vigueur à une équipe meurtrie par des rapports tendus. Nouvelle chance aussi pour Dessum, qui compte bien réussir un nouveau coup face aux meilleurs spécialistes mondiaux de la discipline avec, en point de mire, les championnats du monde de Rausau en Autriche, en février.

Le jeune sauteur de Courchevel s'était déjà rassuré cet été en remportant le concours organisé chez lui. Il a également reçu l'approbation du «patron» du nordique, Jacques Gaillard, persuadé d'avoir toujours en main un sauteur «plus fort que jamais, capable de battre n'importe qui». Le nouvel entraîneur ne peut qu'acquiescer. «