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Libération

Volley. L'Italie remporte pour la troisième fois le championnat du monde. La Squadra Azzurra smashe le monde

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publié le 30 novembre 1998 à 15h29

Le volley italien tient toujours le haut du filet. Le changement

d'entraîneur, suite au départ de Julio Velasco après la défaite en finale olympique à Atlanta (seul titre manquant au palmarès de l'Italie), n'aura pas affecté la qualité du jeu transalpin. Avec l'arrivée aux commandes du Brésilien Bebeto, homonyme du footballeur de renom, la Squadra Azzurra a réalisé un parcours inédit en s'adjugeant pour la troisième fois consécutive le titre de champion du monde de volley-ball. Hier à Tokyo, Andrea Giani et les siens se sont largement imposés en finale face à la Yougoslavie 3-0 (15-12, 15-5, 15-10), une équipe contre laquelle ils s'étaient pourtant inclinés la semaine dernière en poule. Une victoire facile ensuite contre les champions olympiques hollandais allait chasser tous les démons. Le coach est formel: «La différence se fait sur l'agressivité.» Une victoire limpide qui permet à l'Italie de devenir la seule équipe à obtenir trois titres mondiaux d'affilée, après les sacres de 1990 au Brésil et de 1994 en Grèce. En fait, les Yougoslaves n'ont résisté qu'un set, le premier, restant au contact jusqu'à 12-12, avant de subir la loi des joueurs de Bebeto. La Squadra, qui lors de ce mondial disputait également sa quatrième finale consécutive, n'avait pas battu la Yougoslavie depuis plus d'un an. La tactique mise au point hier au Japon par l'ancien mentor de l'équipe du Brésil s'est révélée payante. La tension était d'ailleurs maximale la veille pour le choc du Brésil. Perso