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Libération

Ski alpin. L'Autrichienne a gagné hier le super-G et confirme sa bonne forme. Meissnitzer à l'aise sur les neiges de Val-d'Isère

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publié le 11 décembre 1998 à 19h20

Val-d'Isère envoyé spécial

Honneur aux dames. En disputant, hier, un super-G en ouverture du 43e Critérium de la première neige de Val-d'Isère, elles ont donné le véritable coup d'envoi de la saison de Coupe du monde de ski. Le slalom géant de Sölden, en Autriche, disputé à la fin du mois d'octobre, n'était qu'une remise en jambes. Et la tournée nord-américaine (Park City, Aspen, Lake Louise, Mammoth et Whistler Moutain), sérieusement perturbée par une météo capricieuse (surtout pour les hommes), s'est résumée à une mise en bouche.

Pour les femmes et les hommes, logiquement réunis cette fin de semaine dans la station avaline, les choses sérieuses commencent avec un programme très complet (super-G et slalom géant pour les femmes, descente et super-G pour les hommes), qui devrait donner de sérieuses indications sur les athlètes en forme du moment.

En l'absence de l'Allemande Katja Seizinger, toujours blessée et qui a déclaré forfait pour l'ensemble de la saison, le ski féminin guette l'arrivée d'une autre championne capable de dominer à peu près toutes les disciplines, quelle que soit la piste visitée. Alexandra Meissnitzer, 25 ans, pourrait être celle-là. Déjà victorieuse dans le premier géant de Park City et dans le super-G de Lake Louise, la petite bombe autrichienne se disait prête à relever ce défi. Tout en avouant être animée par un nouvel état d'esprit. «J'ai décidé d'être plus agressive, et pas seulement sur mes skis.» Dominatrice. Elle a d'ailleurs surclassé toutes ses