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Libération

RUGBY. Les Parisiens subjuguent Pontypridd en Coupe d'Europe.Le Stade français, rubis à XV

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publié le 14 décembre 1998 à 19h40

Coupe d'Europe, quart de finale. A Paris, Stade français-CASG bat

Pontypridd 71 à 14 (28-7).

Pour le Stade français-CASG. 10 essais: Laussucq (4e), Mytton (31e), Pool-Jones (33e), Dominguez (40e, 69e), George (46e), Gomes (48e), Moni (56e), Loustau (78e), Moscato (80e).

9 transformations: Dominguez (4e, 31e, 33e, 40e, 48e, 56e, 69e, 78e, 80e).

1 pénalité: Dominguez (74e).

Pour Pontypridd. 2 essais: Wyatt (10e), P. Lewis (60e).

2 transformations: Jenkins (10e), Wyatt (60e).

Il est certain que les joueurs de Pontypridd se sont battus jusqu'au bout. Le talonneur du Stade français, Laurent Pedrosa, en était même surpris: «Les équipes françaises, au-delà de 40 points encaissés, elles baissent les bras, et plus personne ne joue. Là, jusqu'à la fin, tant qu'ils pouvaient te mettre un tampon, ils le mettaient.» Oui, jusqu'au bout des 71 points qu'ils ont encaissés, les Gallois se sont battus. Et, donc, jusqu'au bout le Stade français a joué. Ce fut un magnifique exposé des ressources du beau rugby tel que l'on peut le jouer à la fin du XXe siècle.

Le score est excentrique. Comment peut-il y avoir un tel écart (71-14) entre deux équipes européennes au stade de la compétition où seules les huit meilleures restent en lice? Certes, les deux meilleures équipes galloises, Cardiff et Swansea, ont fait sécession de leur championnat et donc de la Coupe d'Europe. Certes, les clubs anglais ont refusé de venir cette année, et donc il ne s'agit pas vraiment des huit meilleures équipes européennes. Mais