Menu
Libération

Après six ans, Megève revient dans le cirque blanc. La station mise sur le super-G féminin d'aujourd'hui pour vanter son domaine.

Article réservé aux abonnés
publié le 21 décembre 1998 à 17h07

Après l'accident de Jean-Luc Crétier, Nicolas Burtin est désormais

le meilleur représentant français en descente. Et, après la retraite sportive d'Adrien Duvillard, le jeune skieur de Flumet est l'ambassadeur que s'est choisi Megève pour faire connaître son domaine skiable. Toutes les grandes stations ont d'ailleurs bien compris l'intérêt qu'elles ont à accoler leur nom à celui d'un champion du cirque blanc. Rien ne vaut, pourtant, l'organisation d'une épreuve de Coupe du monde pour effectuer un véritable bond en avant en termes de notoriété.

Eclipse. C'est dans cette optique que Megève s'est battu pour réapparaître au calendrier de la Fédération internationale de ski (FIS), après une éclipse de six années. Les organisateurs de la station alpine se félicitent d'accueillir aujourd'hui un super-G femmes. Même un lundi, même à quelques jours des fêtes de Noël. L'essentiel est de renouer avec une tradition sportive très vive au cours des années 50 et 60.

Mais il n'est pas simple de se faire une place dans un calendrier féminin et masculin riche de 70 courses pour la seule Coupe du monde. Et un site est vite écarté au profit d'un autre s'il ne répond plus aux sévères critères de la FIS. Une organisation pourtant sérieusement critiquée à la suite du manque de sûreté de la piste de descente de Val Gardena.

A Megève, la piste Emile-Allais était devenue trop dangereuse et scabreuse pour continuer d'accueillir des épreuves de vitesse. Le temps de la remettre en conformité, et les années o