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Libération

JUDO. Treize titres de champion de France sur quatorze changent de main. La nouvelle garde prend ses marques sur tatami.

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publié le 21 décembre 1998 à 17h07

On attendait la nouvelle garde. Elle ne s'est finalement pas

dévoilée franchement lors des championnats de France de judo qui se sont déroulés ce week-end au stade Pierre-de-Coubertin. «Au-delà des résultats, j'ai apprécié le comportement d'ensemble, l'audace des jeunes qui veulent saisir leur chance dans cette période de mouvements», a déclaré Fabien Canu, le directeur technique national, qui a ajouté: «Nous avons vu pas mal de changements. Il y a toute une nouvelle génération qui pousse et c'est très bien. Mais, il y avait aussi pas mal d'absents et de blessés chez les habitués de l'équipe de France.» Si treize des quatorze titres attribués l'an dernier ont changé de main (seule Linda Marguerite, en plus de 78 kg, a conservé sa couronne), les principaux changements sont surtout venus des garçons.

«L'élite a montré une fatigue générale, accrue par une démotivation pour un championnat national, a constaté René Rambier, le responsable du judo masculin. Cette fatigue est surtout due au stage au Japon il y a trois semaines. Mais c'était attendu. Le bénéfice de ce stage ne se verra qu'au tournoi de Paris début février. Cela a donc permis à pas mal de jeunes de se montrer, comme Mehdi Kaldoun ou Christophe Humbert (en -81 kg, la catégorie de Bouras et Yandzi). Des gars comme Leprêtre (-73 kg), Manuel Armitano (-66 kg) ou Gregory Leroux, qui l'a battu en finale, n'ont que 23 ans. Mais ce n'est qu'une première sélection. La vraie se fera après le Tournoi de Paris, et là, toute l'élit