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FOOT. Le marché qui permet aux clubs de changer de joueurs, est ouvert. Au mercato, le footballeur professionnel en vente libre

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publié le 26 décembre 1998 à 17h41

La trêve, en foot, est étrangement le temps où les hostilités de

transferts battent leur plein. Quinze jours durant, quand les joueurs remisent leurs crampons, les dirigeants de club, agents et autres intermédiaires aiguisent leurs couteaux. Les régisseurs du foot jouent les prolongations à l'occasion de l'ouverture du deuxième marché des transferts. Le «mercato» d'hiver a frappé ses trois coups le 20 décembre, pour baisser le rideau le 31 janvier. Instaurée l'année passée, «la période complémentaire», c'est son nom officiel, permet aux clubs professionnels de division 1 (1) de remanier leurs troupes, d'engager de nouvelles étoiles. Sous l'oeil de la Ligue nationale de football, via la Direction nationale de contrôle de gestion (DNCG), organe chargé de surveiller la bonne santé financière des clubs, les tractations alimentent la chronique. Un club peut donc en principe recruter autant de joueurs qu'il le désire, à condition toutefois de ne pas dépasser le seuil de 21 contrats professionnels. Dès lors, rien n'empêche, en théorie, le PSG du nouveau président Perpère de faire table rase du passé, et de renouveler totalement son effectif. Et d'aligner une nouvelle formation pour la deuxième partie de saison. De quoi s'interroger sur les conséquences possibles de telles mesures sur l'enjeu sportif. «L'idée n'est pas de changer complètement son équipe», explique Philippe Diallo, directeur de l'Union des clubs de football professionnels (UCPF), instance à l'origine du projet. «C'