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Libération

Julio Velasco, manager de l'équipe de foot de la Lazio de Rome. L'homme ballons. Il a entraîné les sélections argentine et italienne de volley-ball.

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publié le 9 janvier 1999 à 23h29

Après être allé battre Bologne mercredi, la Lazio de Rome (4e du

championnat italien) reçoit dimanche la Fiorentina, leader du Calcio.

Rome, envoyés spéciaux.

Parcours singulier que celui de cet entraîneur argentin de volley-ball posant le pied sur une autre planète ronde: celle du football. Que de chemin parcouru depuis son club de River Plate avant l'équipe nationale argentine de volley-ball puis son transfert en Italie à Modène. Julio Velasco, technicien argentin hors pair arrivé en 1989 aux commandes de l'équipe nationale italienne de volley-ball, a glané tous les titres européens et mondiaux sauf un: l'or olympique. Depuis, Velasco, 46 ans, que Berlusconi voulait débaucher au Milan AC, a succombé aux sirènes du Calcio, l'été dernier. C'est au Lazio de Rome que ce presque docteur en philosophie, recyclé un temps dans la vente immobilière à cause de la censure du régime militaire en Argentine (1973-1989), officie désormais. Même si passer d'un poste de terrain à celui de manager ne se fait pas sans difficulté. Lui parle «de méthodes facilement transférables à une autre réalité.» Sa science? S'ouvrir, s'informer, et s'améliorer. Dans la préparation, la technique et la communication. «Il faut utiliser les connaissances organisatrices et scientifiques qui existent dans le monde aujourd'hui, explique-t-il. En volley, j'analysais chaque match à l'ordinateur. En foot, c'est encore trop difficile. C'est un monde conservateur qui a peur du changement. Cette réticence est due à s