Si Toulouse n'avait pas failli en quart, les demi-finales de la
Coupe d'Europe, qui se jouent samedi à Belfast et Toulouse, ressembleraient trait pour trait à celles du championnat de France du printemps dernier. Il ne faut pas en tirer une loi sur la supériorité du rugby français, mais rappeler, comme à chaque fois, que les Anglais cette année se sont abstenus. Les demi-finales opposeront donc Colomiers à Perpignan et Ulster, vainqueur de Toulouse, au Stade Français.
Les Irlandais et Colomiers sont les deux obstacles à la revanche de Perpignan sur le Stade Français, vainqueur des Catalans lors de la finale de mai. Mais chronologiquement, il faudra d'abord que le Stade Français saute l'obstacle de l'Irlande du Nord (14 heures, heure française).
Ce n'est pas gagné d'avance. Cette demi-finale a commencé depuis une petite quinzaine de jours par une guerre psychologique. Depuis le début de cette Coupe d'Europe, les clubs français se sont en effet aperçus, à travers quelques signes tels que les penchants d'arbitrage ou des mesquineries dans l'organisation des matchs voire des tracasseries de règlement, que les organisateurs de l'épreuve tendaient à favoriser Gallois et Irlandais. Ce n'est d'ailleurs pas pour embêter les Français. Le but est de prouver aux Anglais qu'en leur absence, gens de Dublin ou de Llanelli peuvent tenir tête à ceux de Toulouse ou de Perpignan.
Tribunes manquantes. Cette fois, l'offensive est venue de Paris. Max Guazzini, le président du Stade Français, n'a pas