La crise de l'olympisme, ouverte depuis les révélations de
corruption du Comité international olympique (CIO) en décembre dernier, rebondit chez les sponsors. Hier, dans une interview accordée au magazine économique allemand Wetv werben et verkaufen, le directeur du marketing de McDonald's Allemagne, Hans Munichhausen, annonce que le géant américain de la restauration rapide envisage de se retirer du parrainage des JO si les soupçons de corruption se confirment. Ce retrait concernerait également les Jeux d'été de l'an 2000 à Sydney. Dans la même revue, la firme annonce qu'elle pourrait faire son entrée dans le sponsoring de la Formule 1. «La F1 est un thème dont nous nous occupons. Il est envisageable que McDonald's occupe une place à long terme dans le parrainage du sport automobile».
Le choix d'une publication spécialisée allemande pour faire ce genre d'annonce stratégique plaide pour une décision mûrie de longue date. En clair, la corruption du CIO semble avoir bon dos. Et McDo pourrait avoir sauté sur l'occasion pour justifier sa sortie. Dans le milieu de la Formule 1, on s'attendait en effet à la venue de nouveaux sponsors parmi les grandes multinationales encore absentes de ce sponsoring à dimension planétaire. Pour l'heure, en effet, seul le CIO, son organisation et les curieuses pratiques de ses membres sont dans le collimateur. Car la corruption du comité n'a, semble-t-il, pas lieu d'entacher l'image de ses sponsors. La généralisation du dopage révélée dans le dernie