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Libération

Tennis. Ses épaules et sa vie privée à la «une» des journaux australiens. Mauresmo secoue Melbourne.

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publié le 30 janvier 1999 à 23h23

Melbourne, correspondance.

Enfin, une bonne vieille polémique. Melbourne, qui se désespérait d'un tournoi masculin où les stars, les têtes de série et les Australiens sont tombés comme des mouches et anticipait en bâillant une finale hommes Kafelnikov-Enqvist, a trouvé un vrai sujet d'intérêt: les muscles d'Amélie. Tous les journaux faisaient, vendredi, leur une sur le physique de la Française, qui disputait la nuit dernière la finale de l'open d'Australie contre Martina Hingis. «Mauresmo joue des muscles», titre The Age, le très respectable quotidien de Melbourne. «La révolution française donne des muscles au tennis féminin», affirme The Australian, le quotidien national. A l'appui de leur démonstration, les journaux publient plusieurs photos en première page: celles d'une Amélie Mauresmo claquant la balle d'un coup droit vengeur, biceps bien en évidence. Et un portrait de la joueuse, souriante, un bras passé autour de sa girlfriend, l'amie qu'elle cite spontanément.

Glissade. Le Herald, quotidien populaire, relaie les propos des deux joueuses le plus concernées par l'arrivée non programmée de la Française dans l'élite: l'Américaine Lindsay Davenport, battue par Mauresmo en demi-finale, et Hingis. La Suissesse aurait dit: «Elle est là avec sa girlfriend, c'est la moitié d'un homme.» Et Davenport de renchérir: «Une ou deux fois, j'ai cru que je jouais un mec.» Depuis, les nos 1 et 2 mondiales ont eu le temps d'affiner leurs points de vue. Davenport, aux journalistes: «Je ne