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Libération

Rugby. Ils ouvrent le Tournoi des cinq nations contre l'Irlande. Des bleus attendus au tournoi.

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publié le 6 février 1999 à 23h39

Dublin, envoyé spécial.

Samedi commence le dernier Tournoi des cinq nations: l'édition 2000 s'élargira à l'Italie. En attendant, la France rencontre l'Irlande à Dublin, et d'entrée la barre sera très haute. «Nous n'avons rien à redouter, dit Jean-Claude Skrela, entraîneur français. Nous sommes conscients que ce sera un match d'une très haute intensité et nous ne nous en plaignons pas. L'année dernière, on parlait du déclin du rugby de l'hémisphère Nord, et cette année, on s'aperçoit que la compétition est très ouverte et très relevée.» Skrela aime le Tournoi des cinq nations, il aime gagner, et tout son enthousiasme pour le match tient entre ces deux pôles. Alors oui, sans faux-semblant, il est réellement content que l'Irlande revienne si fort.

Avantage. Les joueurs au trèfle disposent surtout d'un avantage psychologique après la victoire de l'Ulster en Coupe d'Europe, le week-end dernier, face à Colomiers. Leur manager, Donal Lenihan, leur a répété qu'ils avaient alors battu 11 des 22 joueurs français présents ce samedi à Dublin. «Je pense que cela a ôté pas mal de leur crainte de les voir sans le maillot de l'équipe de France, dit-il. Nos joueurs sont maintenant accoutumés à les rencontrer, et ils ne les voient plus d'une manière aussi mystique qu'avant.» L'Irlande n'a plus battu la France depuis 1983.

En titularisant David Humphries, le demi d'ouverture champion d'Europe avec l'Ulster, l'entraîneur Warren Gartland ne cache pas son jeu. A moins d'un sidérant machiavélisme, l'