A la suite d'auditions menées tout au long du week-end, le
responsable de la commission d'enquête du Comité olympique japonais (COJ), Yushiro Yagi, a déclaré lundi, sans les nommer, que huit membres du CIO étaient soupçonnés d'avoir accepté des traitements de faveur «au-delà du niveau nécessaire», de la part du comité de candidature de Nagano. Citant des sources proches du COJ, plusieurs médias japonais affirment que le rapport d'enquête, qui doit être remis au CIO d'ici au 15 février, mentionnerait d'abord trois «cas extrêmes» de deux membres actuels et d'un ancien membre du CIO. Il s'agit de l'Algérien Mohamed Zerguini, 76 ans, de l'Equatorien Augustin Arroyo, 75 ans, l'un des six membres pour lesquels le CIO a engagé des poursuites le mois dernier dans le cadre du scandale de corruption de Salt Lake City, et de l'Américain Robert Helmick, 61 ans. Ancien président du Comité olympique des Etats-Unis, ce dernier avait démissionné du CIO en 1991, accusé d'avoir touché des pots-de-vin de sociétés liées au mouvement olympique. Le cas de ces trois personnes serait considéré comme particulièrement sérieux, leurs familles ayant également bénéficié des largesses du comité de candidature japonais.
La commission d'enquête met également en cause, mais à un degré moindre, cinq autres personnes, coupables d'avoir un peu trop abusé de l'hospitalité nippone.Selon le journal Yomiuri, il s'agirait du Suisse Marc Hodler, du Coréen du Sud Kim Un Yong, du Néerlandais Anton Geesink, du Portugai