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Libération

La promenade française de Wembley.

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FOOT. Les Bleus s'imposent facilement 2-0 face à l'Angleterre.
publié le 11 février 1999 à 23h42
(mis à jour le 11 février 1999 à 23h42)

La venue de l'équipe de France, championne du monde en titre, devait momentanément écarter un climat de crise concentré sur Glenn Hoddle, l'entraîneur limogé pour propos déplacés. Les esprits s'étaient donc focalisés sur une autre curiosité: la France n'avait jamais gagné à Wembley. Désormais, les Bleus peuvent se vanter d'avoir ébranlé le temple du football avant qu'il soit restructuré.

L'histoire ne retiendra qu'un nom: Nicolas Anelka, auteur des deux buts tricolores qui ont transformé en cauchemar la remise en jambes de l'équipe de Sa Majesté, tout juste refaçonnée par les idées «nouvelles» du nouvel entraîneur, Howard Wilkinson.

Le match débute à vive allure, précis et rythmé. Passes tendues, trajectoires géométriques. Le pressing anglais est très haut, efficace. Les relances sont tranchantes dans les pieds d'Alan Shearer ou de Michael Owen. Le petit génie de Liverpool rate de peu la cible. Fabien Barthez pris à contre-pied écarte du bout du soulier.

En face, la présence de Nicolas Anelka donne des airs de fête à l'attaque française. Rassurante.

La première occasion franche est pourtant anglaise. A la demi-heure de jeu, Shearer réussit à détourner de la tête sur Martin Keown, qui reprend de volée un ballon qui frôle la lucarne de Barthez.

Anelka, lui, fait face à cinq de ses coéquipiers d'Arsenal. Effronté, il tente des figures étonnantes, qui n'inquiètent cependant pas David Seaman, le gardien. Mais Anelka se démène, troublant une défense prête à paniquer dès que le milieu