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Libération

Une saison à l'OM. Edson, la dernière emplette du marché. Le Brésilien est prêté jusqu'en fin de saison.

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publié le 12 février 1999 à 23h43

On avait connu l'OM plus flamboyant sur le marché des transferts.

Mais Rolland Courbis avait prévenu, sous forme de plaisanterie: «A moins que le Real Madrid mette 200 millions sur la table pour acheter Robert Pires, nous resterons sages.» Ce qui fut énoncé fut respecté. Et le mercato d'hiver fut calme. Exit Colleter, vieux grognard, et Köpke, grognon plus tout jeune. Pour remplacer le premier comme arrière gauche, un improbable Brésilien, Da Silva Edson, dit Edson, au curriculum vitae aussi impressionnant que la première partie de saison du PSG. Né le 15 mars 1977, 1,81 mètre, 75 kilos. Club précédent: Recife (Brésil). Des amis avisés et quelques cassettes vidéos ont dirigé Marcel Dib, directeur sportif de l'OM, vers Recife. «Je l'ai vu jouer deux fois avec son club, et n'ai pas hésité à le faire venir.» Dib s'en revient donc avec Edson. Un prêt bon marché pour six mois au club phocéen, avec option d'achat à la fin de la saison. «Pourtant, les discussions ont été longues, assure Edson. Plusieurs clubs s'intéressaient à moi. Au moins deux au Brésil et un autre en Europe.» Pour sa première apparition avec l'OM (excepté un match amical pendant la trève contre Cannes), samedi contre Bastia, Edson a rassuré les supporters marseillais sur les capacités mentales des sergents recruteurs de l'OM. Du tempérament, en témoignent ses échanges avec les attaquants corses, un goût pour l'attaque qui compense les boulevards qu'il a parfois laissés aux Bastiais ­ «au Brésil, j'ai joué défen