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Libération

JUDO. Le tournoi de Paris , ce week-end , sera déterminant pour les JO 2000. Les judokas passent au tamis de Coubertin.

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publié le 13 février 1999 à 23h44

Coubertin s'est habillé de neuf pour accueillir près de 600 judokas

et 300 entraîneurs pour le Tournoi international de la ville de Paris (TIVP): un «court central» formé de deux tatamis au lieu de trois, les deux salles annexes aménagées de façon à recevoir plus de 500 spectateurs de plus. La fédération de judo voulait marquer le coup pour cette première évaluation préolympique, la dernière à Paris avec autant de nouveaux talents, puisque dès l'an prochain, pour le TIVP, l'équipe de France ne pourra inscrire que quatre athlètes par discipline.

Fabien Canu, le directeur technique national, est formel: «C'est la dernière occasion de ratisser large. Des pays forts comme le Japon, le Brésil, la Géorgie, Cuba ou la Belgique ont fait le déplacement à Paris avec la même préoccupation et plus nombreux que d'habitude. C'est un peu notre Roland-Garros.» Pas le droit à l'erreur donc.

Blessés. La sélection française proposée comporte néanmoins quelques absences. David Douillet, le fer de lance de l'équipe tricolore, vient tout juste de reprendre l'entraînement et ne sera pas de la partie à Coubertin. Il reste cependant une valeur sûre. Franck Chambilly, Frédéric Demontfaucon, Séverine Vandenhende et Céline Lebrun sont aussi sur la liste des blessés. Sans compter Djamel Bouras, qui purge toujours sa suspension pour dopage jusqu'en mars. Restent les inconditionnels, comme Larbi Benboudaoud ou Sarah Nichilo-Rosso, les deux seuls judokas titrés cette saison avec deux titres européens.

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