Menu
Libération

OLYMPISME. Le Congolais Ganga doit s'expliquer devant ses pairs en mars. Les bannis du CIO préparent leur défense

Article réservé aux abonnés
publié le 22 février 1999 à 23h51

Il reste moins d'un mois aux «exclus» temporaires du CIO, dont le

sort sera examiné par la session extraordinaire du comité olympique les 17 et 18 mars à Lausanne, pour mettre au point leurs défenses. Jean-Claude Ganga (Congo-Brazzaville) et Lamine Keita (Mali) ont affirmé hier vouloir se «battre jusqu'au bout pour ne pas voir [leurs] noms dans le livre noir de l'olympisme». Jean Claude Ganga, 65 ans, président des comités nationaux olympiques d'Afrique, à la tête des «bannis», se prépare comme un boxeur qui monterait sur le ring: «Je pars pour gagner», confiait-il à Libération il y a quelques à jours. «J'ai reçu une lettre du CIO m'informant que je bénéficierai de 20 minutes pour m'expliquer. Donne-t-on 20 minutes à un type qui comparaît aux assises?», s'interrogeait-il. Jean-Claude Ganga, épinglé pour avoir accepté de la part du comité de candidature de Salt Lake City, 115 000 dollars (644 000 francs) de frais de voyages, 17 000 dollars (95 000 francs) de frais médicaux et avoir tiré profit d'une opération immobilière juteuse, s'est vu à nouveau mis en cause la semaine passée. Des Suédois lui reprochent d'avoir exigé la construction d'une salle de handball au Congo-Brazzaville en échange de la promesse d'un vote favorable. «C'était dans le cadre de la coopération entre nos deux pays», s'emporte-il. «Il s'agissait de couvrir un terrain avec des tôles en zinc. J'imagine que c'est encore de la corruption?», poursuit Jean-Claude Ganga que rien ne semble déstabiliser. Et de co