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Libération

Paris, par ici la sortieBattu par Nantes, le PSG pousuit sa descente aux enfers.

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publié le 22 février 1999 à 23h51

Il est près de minuit, samedi soir, et le PSG vient d'enterrer la

Coupe de France au parc des Princes, battu par Nantes (1-1, 4 tirs aux buts à 5). Dès lors, la conférence de presse d'après match prend des allures de condoléances. Deux jours auparavant, Bernard Lama, le gardien emblématique du club, avait donné le ton en fustigeant une presse fossoyeuse «à l'affût du moindre détail vendeur». On espère les vaincus, c'est un vainqueur qui fait son apparition. Raynald Denoueix, l'entraîneur de Nantes, est le premier, flanqué d'une moustache inhabituelle. Une pilosité de circonstance: «C'est une tradition à Nantes, un truc entre nous, on ne se rase pas tant qu'on est qualifié.» Artur Jorge a apprécié.

Trop d'ego. Interrogé sur l'adversaire, l'entraîneur nantais lâche un «sans commentaire» lourd de sens. De la joie, pas de triomphalisme. Comme si gagner au Parc ne relevait plus de l'exploit. Pourtant, «Nantes mérite sa qualification», estime Bernard Lama, qui vient de pénétrer dans la salle de presse. «Ils nous ont dominés dans tous les domaines.» On s'agite autour de lui. Et maintenant? «Maintenant, il faut un esprit club, et pour certains mettre son ego de côté et arrêter de se comporter comme des enfants gâtés.» Le milieu de terrain Xavier Gravelaine confirme: «Pour s'en sortir, il va vraiment falloir qu'on tire tous dans le même sens.»

«Luis, Luis». C'est Marco Simone qui semble ici visé. L'Italien, capitaine et attaquant vedette du club, a pris l'habitude de dire ce qu'il pen