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Libération
Interview

BASKET. Le point sur le jeu des Bleus, vainqueurs des Yougoslaves, vendredi, 57-50. «L'équipe n'a plus peur».

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publié le 27 février 1999 à 23h55

C'est une équipe de France diminuée par les blessures d'Antoine

Rigaudeau, de Mustapha Sonko, de Frédéric Weiss et de Thierry Gadou qui affrontait pour deux rencontres amicales la Yougoslavie, équipe championne du monde et d'Europe en titre. Jeudi, à Clermont-Ferrand, les Bleus de Jean-Pierre de Vincenzi se sont inclinés 80 à 69. Vendredi soir à Villeurbanne, ils ont réalisé une sorte d'exploit en s'imposant 57-50. Pour mémoire, en novembre dernier, les Français avaient déjà battu les Yougoslaves à domicile, en amical, 89-79. Ces matchs face aux champions du monde ont pour but d'affiner le jeu des Bleus en vue du championnat d'Europe, qui se déroulera en juin en France. Mise au jour des forces et des faiblesses du basket français et décryptage du jeu yougoslave avec Michel Gomez, ex-entraîneur des Bleus.

L'apprentissage «J'ai dû une fois sortir mes joueurs (à Antibes, ndlr) de leur chambre et les pousser à regarder un match du Partizan de Belgrade: "Vous allez voir une école devant vous, quittez donc vos consoles de jeux et regardez de quelle manière ces gars-là jouent. Mes gars ont enfin fait la différence entre les appuis et les arrêts. Mais j'ai parfois l'impression de radoter et de prêcher dans le désert (rires). Quand il est arrivé à Pau, la première chose que m'a demandée Antoine Rigaudeau, c'est: "Coach, est-ce que vous pourriez m'apprendre à consolider mes appuis et à dribbler. Il avait 24 ans.»

L'équipe de France «Petit à petit, le basket européen prend conscience de