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Libération
Reportage

FOOT. Le club espagnol joue l'OM ce soir en quarts de finale UEFA.Vigo, gloire de galice

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publié le 2 mars 1999 à 23h58

Après deux mois et demi de parenthèse, les coupes d'Europe

reprennent. Ce soir, en quarts de finale aller de la coupe de l'UEFA, Marseille reçoit le Celta Vigo, révélation de la saison. Equipe cosmopolite, jeu enivrant, entraîneur philosophe, Vigo, 4e de la Liga, présente des arguments qui ont laissé sur les flancs les Anglais d'Aston Villa et de Liverpool. Reportage.

Vigo envoyé spécial A en croire un dicton populaire local, le Christ de la Victoire qui trône dans la «Colegiata», la cathédrale qui jouxte le port de pêche, peut s'appuyer, face aux affres de la modernité, sur trois piliers aussi durs que les rochers de Galice: l'usine Citroën, la Caixa Vigo ­ la banque locale ­ et le Celta. D'ailleurs, pour se convaincre du poids du club de foot, il n'y a qu'à se rendre à la fête religieuse annuelle en août, laquelle coïncide avec le début de la saison: aux premiers rangs de la nef, on y trouve les dirigeants du Celta, les membres du conseil d'administration, le staff technique et la plupart des joueurs; la fête est devenue une célébration à l'honneur du club de foot.

Le Celta, né en 1923, est devenu une institution. L'an dernier, alors qu'il soufflait ses 75 bougies, c'est tout naturellement qu'il a reçu la médaille de la ville, à la quasi-unanimité du conseil d'administration municipal, «pour sa contribution au rayonnement de Vigo». A l'époque, pourtant, il n'y avait pas franchement de quoi pavoiser sur le palmarès du club. A part deux places de finaliste en copa del rey (la c