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FORMULE 1. Petit tour des forces en présence avant le Grand Prix de Melbourne. Prêt-à-foncer: la saison est lancée

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publié le 5 mars 1999 à 0h01

Melbourne envoyé spécial

Le championnat, qui débute dimanche, s'annonce ouvert. Alors que la Formule 1 fête cette année la cinquantième édition du championnat du monde, inauguré en mai 1950, la relative stabilité du règlement technique laisse penser que le millésime 1999 sera particulièrement relevé. Aucune écurie ne semble devoir prendre un ascendant technique décisif en début de saison, comme ce fut le cas l'année dernière à l'avantage de McLaren. Mieux, le retrait du manufacturier Goodyear laisse les Japonais de Bridgestone en position de monopole. Ce qui exclut, de fait, une escalade technologique et la possibilité de voir un fabricant prendre trop nettement l'avantage sur son concurrent.

La stabilité est également de mise du côté des pilotes. Mika Häkkinen, le nouveau champion du monde, défendra son numéro «1» chez McLaren-Mercedes, toujours avec David Coulthard pour équipier. Et c'est la même paire de pilotes Ferrari qui leur donnera la meilleure réplique; Michael Schumacher sait déjà que l'Irlandais Eddie Irvine se cantonnera dans son rôle de lieutenant. Le principal transfert concerne Jacques Villeneuve, qui n'a pas hésité à quitter l'écurie Williams, avec laquelle il fut champion du monde en 1997, pour rejoindre l'écurie British American Racing (BAR). Revue de détail.

1. La stabilité technique Révolution technique l'an passé, statu quo cette année. Les dimensions des monoplaces n'ont pas changé et la FIA (Fédération internationale de l'automobile) n'a pas imposé de no