Menu
Libération

Neuf victoires d'affilée dans le Tournoi des cinq nations: Le quinze en veut dix. Samedi , les Bleus partent favoris face au pays de Galles.

Article réservé aux abonnés
publié le 6 mars 1999 à 0h02

L'équipe de France n'a plus perdu un match dans le Tournoi depuis le

16 mars 1996. C'était à Cardiff contre le pays de Galles. Ce dernier n'a plus gagné à Paris depuis 1975. C'était à l'époque de Gareth Edwards. Tout ça ne veut rien dire. Les bleus accueillent samedi l'équipe galloise, et la seule date qui compte, puisque les forces en présence sont à peu près les mêmes, c'est la dernière: en 1998, les Bleus avaient battu les Rouges 51-0. Une des hontes les plus écarlates dans l'histoire du rugby gallois. Pour cette raison au moins, ce sera un match engagé. Les Français auront pourtant un handicap, les forfaits d'Olivier Magne et de Marc Lièvremont, des troisièmes lignes de grand champ, rapides et capables d'intervenir loin. On connaît les qualités de Benetton, remplaçant de Lièvremont, ce ne sont pas celles-là. Quant à Marc Raynaud, qui remplace Magne, on ne lui parle que de surpassement, et il affirme qu'il est prêt.

Le problème ne devrait pas se poser en défense. «J'ai regardé les Gallois contre l'Argentine, l'Afrique du Sud et l'Ecosse, leurs lancements ne varient pas, dit Jean-Claude Skrela, l'entraîneur des Français. Ils cherchent à pénétrer au près, et, tant qu'ils ne pénètrent pas, il ne se passe rien. Mais, dès qu'ils franchissent le premier rideau, ils savent jouer.» S'ils y parviennent, on sait que Benetton est l'un des meilleurs défenseurs dans ce genre de situation. «S'ils cherchent à pénétrer ailleurs, on a prévu la parade.» Laquelle? Skrela sourit et se tait.