Marseille , de notre correspondant
Quand un coach passe son temps à critiquer les arbitres, ce n'est jamais bon signe. Rolland Courbis a pourtant choisi cette méthode depuis quelques semaines pour expliquer les ratés de l'OM, qui peine à retrouver son niveau impérial de l'automne comme on l'a encore vu mardi soir à Sochaux (0-0 contre le dernier du championnat). Certes, la «chasse au Pirès» est ouverte à chaque partie par les adversaires des Marseillais, qui jouent souvent leur match de l'année. «Nos adversaires ne se privent pas de nous mettre des coups, a dit Courbis mardi soir. Je les comprends, dans le fond. Ils savent qu'ils ne seront pas sanctionnés.» Et l'entraîneur d'assurer: «Je ne suis pas chauvin (sic), mais je pense, tout de même, que certaines équipes qui pratiquent ce genre de foot ne font pas le même métier que nous. En résumé, je me suis emmerdé pendant 90 minutes.» Conclusion: «Je n'ennuie jamais les arbitres dans leur boulot (resic) et finalement nous passons pour des cons. J'ai un caractère qui m'interdit de le faire longtemps.» La démonstration manque pourtant d'arguments. Car, quand l'arbitre donne un coup de pouce aux hommes de Courbis, comme l'autre jour en expulsant un Strasbourgeois, ce n'est pas pour autant que l'équipe se met à flamber: à 11 contre 10, l'OM n'a gagné que 1-0 à domicile.
Mais on comprend que l'entraîneur marseillais soit fort marri: quand il s'installe devant sa télé et regarde les Bordelais, premiers au championnat avec un point d'a