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Libération

La session extraordinaire est consacrée à la corruptionLa tache sur les mains propres du CIO

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publié le 17 mars 1999 à 0h10

Le gouvernement de l'olympisme devrait se trouver allégé de six de

ses membres, ce soir, à l'issue de la première journée de la deuxième session extraordinaire de l'histoire centenaire du CIO (1). Augustin Arroyo (Equateur), Jean-Claude Ganga (Congo), Zein Abdin Gadir (Soudan), Lamine Keita (Mali), Sergio Santander (Chili) et Paul Wallwork (Samoa-Occidentales) ont, selon le rapport sur l'attribution des Jeux d'hiver 2002 de Salt Lake City, abusé des largesses de la ville candidate. Ils seront définitivement exclus. Quatre autres membres ont démissionné depuis les révélations sur la corruption. Dix autres pontes de l'olympisme s'en tireront avec un simple avertissement. Parmi eux, le Coréen Un-Yung Kim, à qui on reproche des faits (notamment un emploi pour son fils financé en partie par le comité de candidature de Salt Lake City) qui paraissent beaucoup plus graves que ceux imputés au Samoan Wallwork. De quoi entacher, a priori, ces deux jours d'opération mains propres, au cours desquels le CIO entend «restaurer la confiance que la famille olympique a toujours placée en lui». Mais Kim fut un proche collaborateur de Samaranch, auquel il se verrait bien succéder, et la prochaine session ordinaire du CIO doit se tenir en juin" à Séoul. Samaranch, s'il veut faire passer les expulsions et les réformes du CIO, ne peut affronter les Asiatiques. La session extraordinaire doit en effet adopter une nouvelle procédure de sélection des villes candidates. Samaranch avait, un temps, envis