Lausanne, envoyé spécial.
Fermez le ban. Les coupables désignés ont payé, le Comité international olympique (CIO) promet d'envisager les procédures pour s'amender, son président a fait son semblant de mea culpa. Et cap sur l'avenir dans le meilleur des mondes olympiques possibles" Crédibilité en berne depuis longtemps; respectabilité plus qu'écornée depuis la révélation de curieuses moeurs olympiques dans la procédure d'attribution des Jeux aux villes candidates, en décembre; souveraineté contestée par les Etats lors de la conférence mondiale sur le dopage en février: «Jamais encore le CIO et le mouvement olympique n'ont été confrontés à une crise d'une telle ampleur», disait hier, à Lausanne, Juan Antonio Samaranch, président du CIO, en ouverture de la session extraordinaire. Une réunion plébiscite, destinée en priorité à régler le cas des brebis galeuses, coupables de comportement contraires à l'éthique olympique s'il en existe une dans l'affaire de Salt Lake City. «En tant que président, j'accepte la responsabilité du développement de cette crise, et avec votre soutien, j'accepte la responsabilité de sortir le CIO de cette crise», a dit à ses ouailles l'inexpugnable Espagnol, à la tête du gouvernement du sport mondial depuis 1980.
Vote stalinien et République bananière. Et que croyez-vous qu'il advint dans un CIO que l'on croyait menacé d'implosion? Un vote stalinien dans une république bananière. 90 membres (sur 104) étaient présents à Lausanne: 86 ont voté la confianc